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ZOMBIE NATION – Parce qu’à Munich, il n’y a pas que la Fête de la Bière!

14 Août

Propulsé sur le devant de la scène techno à la fin des années 90 avec «Kernkraft 400», Florian Senfter, aka Splank !, aka Zombie Nation n’a cessé de (se) produire depuis. Avec Zombielicious, sorti en 2009, le DJ munichois prend un virage plus groovy et moins techno. Son show nous réserve bien des surprises !


Vous êtes connu pour adapter vos shows au lieu dans lequel vous jouez, que nous préparez-vous pour ce soir ?

Je vais faire le set de mes machines, avec des morceaux de mon dernier album et des plus anciens, et certains qui ne sont joués qu’en live. Je vais faire ça de mon MPC 100. J’ai aussi un ordinateur mais c’est beaucoup moins intéressant ici. J’ai oublié la batterie de mon portable d’ailleurs, donc ça ne devrait tenir qu’une heure, j’espère que ça le fera. Mais même si ça lâche, je peux le débrancher et jouer sans. Je ne joue qu’avec des machines, l’ordinateur, c’est juste pour des effets. Les machines, c’est plus fiables, je préfère.

Et de manière générale, comment préparez-vous un set ?

Je fais des arrangements en live. J’enregistre différents morceaux dans mes machines et je les alterne en fonction du live, je rajoute des effets. Donc le live est vraiment vivant, j’ai toujours quelque chose à faire.

Comment expliquez-vous votre changement musical ces dernières années ?

Ce serait triste si je faisais toujours la même chose. La musique électro qu’on joue en club, et la musique en général, change tout le temps, ce qui est une bonne chose. Ce n’est pas de la musique classique. Même la musique classique change au gré du temps d’ailleurs !

Et vous préférez jouer en club ou en festival comme ici ?

J’aime les deux. C’est différent, c’est toujours un challenge, cela dépend de l’auditoire, de la qualité du son. Cela dépend si c’est une bonne soirée en fait ! Je déteste les mauvaises soirées !

Vous avez sorti deux albums de remixes quelques temps après la sortie de «Zombielicious», comment avez-vous choisi les gens avec qui vous vouliez travailler ?

J’ai travaillé en collaboration avec Thomas de Turbo Records, parce que l’album de remixes allait être produit dessus. Il m’a proposé une liste de personnes avec qui travailler et j’ai pioché dedans.

Pourquoi avoir choisi de sortir un album de remixes peu de temps après la sortie de Zombielicious ?

Je dirais que c’est la voix « classique ». Mais la prochaine fois, je ne le ferai pas de cette manière. Quand un disque sort, certains des morceaux ont plus de deux ans d’existence déjà, j’aime bien voir ce qu’on peut en tirer avec le temps.

Vous avez collaboré avec Tiga (DJ et producteur canadien), comment cela s’est-il passé ?

C’était sympa ! La dernière fois qu’on s’est vu, c’était le mois dernier, il est venu passer une semaine en studio. On essaie de faire un album ensemble donc on bosse les morceaux. C’est toujours amusant. Mais on est aussi toujours très concentrés parce qu’on n’a pas beaucoup de temps pour être productif. Il a fait le trajet de Montreal pour venir à Munich. Ce serait dommage de se voir cinq jours et de ne faire que des mauvais morceaux. C’est une pression supplémentaire ! On travaille avec pas mal de machines, de micro. C’est génial !

Y a-t-il des jeunes artistes que vous suivez ?

Oui bien sûr ! Je regarde les blogs, ce qui se fait sur Internet. C’est toujours intéressant. J’aime beaucoup Siriusmo (DJ allemand). Il a un style très particulier. Il ne se préoccupe de rien. Il ne joue pas beaucoup en live, peut-être parce qu’il préfère rester enfermé en studio.

Vous avez des visuels singuliers et des clips avec un univers particulier, est-ce important pour vous de participer à l’artwork ? Comment procédez-vous pour choisir un artiste ?

Oui c’est très important ! Le packaging, c’est ce que les gens voient en premier. D’autant que maintenant, on ne voit les pochettes d’albums qu’en tout petit (il dessine la taille avec sa main) avec le téléchargement. Concernant le choix, cela s’opère de manière différente à chaque fois. Pour le dernier album, j’ai demandé sur ma page si quelqu’un était partant pour faire quelque chose avec moi. J’ai eu plein de réponses, ce qui m’a surpris, et un designer d’une agence de Munich que je connaissais, enfin, pas personnellement, mais je connaissais son travail, m’a vraiment interpellé et c’est comme ça que notre collaboration a commencé. La prochaine fois, je travaillerai avec quelqu’un d’autre encore. Je ne sais pas encore qui. Quiconque voulant travailler avec moi. C’est très intéressant aussi de découvrir de nouveaux talents ! Souvent les jeunes ressentent plus d’émotions et sont plus créatifs que les créa d’agences.

Enfin, une petite playlist de ce que vous écoutez chez vous, quand vous composez ou êtes en tournée, vos influences ?

Wahou ! Cela dépend ! Quand je suis à l’aéroport et que j’en ai marre, j’écoute Slayer (rires). Sinon le reste du temps, Curtis Mayfield, beaucoup de musique soul, de la pop, du son des années 70. A la maison, je n’écoute quasiment pas de musique électro. Ca me rappelle le boulot !

Ophélie

Mondkopf : la tête dans la lune, les pieds sur terre

14 Août

Il fêtera ses 24 ans demain, quelques heures à peine après avoir enflammé le Palais des festivals. Pour le jeune toulousain qui se rêvait réalisateur ou projectionniste, c’est un beau clin d’œil. En attendant, c’est en toute simplicité que Mondkopf (de son vrai prénom Paul) nous a reçu dans sa loge. En acceptant de répondre à nos questions, il nous a offert l’occasion de découvrir un jeune homme aux attendrissantes contradictions. Peu sûr de lui malgré un succès grandissant, c’est avec retenue mais passion, toujours, qu’il nous parle de ses nouveaux projets et de son prochain album. Une jolie rencontre, comme on les aime.

 


Mondkopf signifie « tête de lune » en allemand. C’est une façon d’affirmer ton côté lunaire et rêveur ?

Paul : Complètement. En fait, c’était un petit personnage que j’aimais dessiner, qui avait une grosse tête de lune. Il était censé me représenter puisqu’on disait toujours de moi que j’avais la tête dans la lune. J’y suis toujours d’ailleurs… Hier, j’ai raté un train en étant à la gare. Je l’attendais et…je l’ai vu passé ! Je rêvais en fait…(rires). Je porte bien mon nom.

En France, on aime mettre les artistes dans des cases. On a souvent tendance à te classer dans l’I.D.M (Intelligence Dance Music), ça te convient ?

Paul :  Je n’aime pas trop le terme I.D.M, mais c’est vrai que c’est ce que j’ai écouté pendant longtemps : Electronica, le label Warp, Planet Mu… tous ces labels anglais ou allemands ont influencé ma musique.

La musique que tu proposes est assez hypnotique. Que recherches-tu à provoquer chez le public ?

Paul : J’aime faire réagir les gens physiquement et mentalement. Qu’ils bougent, qu’ils rêvent… J’aime qu’il y ait une émotion frontale, un échange direct avec le public.

Tu dis être fasciné par le pouvoir photographique de la musique et en a une vision très onirique. Est-ce que les images sont à la base de ton travail ?

Paul : Je n’ai pas forcément d’images ou d’histoire dans la tête dès le départ. La démarche n’est pas vraiment cinématographique. Je vais plutôt partir de sons, de rythmes, travailler ensuite sur la mélodie. Les images viennent après.

C’est important que la musique raconte une histoire ?

Paul : Oui, j’aime bien qu’il se passe pas mal de choses dans un morceau, qu’il soit court ou long. J’aime les variations.

De quels artistes te sens-tu proches ?

Paul : Beaucoup…mais je dirais Clark qui est sur Warp, je jalouse tous ces disques en me disant que c’est exactement ça que je veux faire ! Ben Frost aussi, qui a sorti un dernier album assez superbe. Il est sorti après que j’ai eu fini de composer le mien, le prochain, mais ça ressemble vraiment à ce que j’aimerais faire maintenant.

Parlons justement de ce nouvel album, il est prévu pour quand ?

Paul : Début 2011. Ca a pris un peu de retard parce que j’ai fait l’enregistrement de vrais instruments à Toulouse, j’en attends juste un dernier pour finir le mixage et l’envoyer au master.

Après Galaxy of Nowhere, on peut s’attendre à de nouvelles sonorités ?

Paul : Oui, ça va complètement évoluer. C’est beaucoup plus sombre. Le public qui a aimé le premier album sera peut être un peu choqué. Ca restera toujours assez onirique, mais ce sera beaucoup plus frontal, plus direct.

Retrouvera-t-on des collaborations sur ce nouvel opus ?

Paul : Non, personne de connu. J’y ai réfléchis mais je trouvais que l’album sonnait très bien comme ca. Ca ne m’intéresse pas cette mode du featuring. Seulement s’il s’agit d’une réelle rencontre, alors là oui, ça peut être cool.

Avec qui aimerais-tu travailler ?

Paul : Je fais de la musique avec Guillaume (Redhotcar des Fluokids, son manager présent lui aussi ndlr) sur un autre projet, mais c’est plus pour se faire plaisir. Je travaille aussi avec Nil Hartman de temps en temps ; ont fait des petits morceaux comme ca, pour le plaisir aussi. Mais sinon, j’aimerais bien travailler avec Chris Clark.

As-tu déjà essayé de le contacter pour lui proposer ?

Paul : Non, non…Une rencontre s’est déjà faite autour d’un diner une fois mais je n’ai pas osé. En plus mon anglais est mauvais ! Je reste très impressionné des artistes dont je peux être fan.

Certains de tes titres m’évoquent une certaine nostalgie. Est-ce que je me trompe?

Paul : C’est vrai que j’aime bien embrasser le passé, mais jamais avec tristesse ni regrets. J’aime le porter en moi mais jamais de façon mélancolique. Je ne puise que dans les bons souvenirs.

Y a-t-il un titre qui te tient plus à cœur que les autres ?

Paul : Pas vraiment. Une fois qu’un titre est sorti, je le joue en live mais je ne le réécoute plus. J’en vois toujours tous les défauts en fait, c’est bizarre. Du coup j’ai toujours envie de le refaire…Il y a des morceaux dont j’étais vraiment content sur le moment, comme La Dame en bleu ou le remix de Johnny Cash…aujourd’hui je ne les renie pas, mais je bloque sur les défauts, je n’en ai plus du tout la même vision innocente.

Tu es toulousain mais vis dorénavant à Paris. Malgré ton jeune âge tu connais déjà un beau succès : alors, pas trop sollicité par les requins ?

Paul : Euh…je laisse mon manager tout gérer en fait (regard et sourire vers Guillaume). Et comme c’est un pote, je lui fais confiance. S’il y a des requins, alors il m’en a protégé, parce que je ne les ai pas vu s’approcher.

Guillaume : Pour un artiste électro, aujourd’hui la scène est monopolisée par les labels club qui ont une vraie vision du business, la manière de gagner de l’argent…Nous on est allé voir un petit label indé (Asphalt Duchess) qui sort des disques plutôt expérimentaux.

Paul : Je suis plus à l’aise avec un petit groupe qui peuvent être mes potes plutôt qu’avec une structure gérée par un patron de label que je ne verrai jamais.

Guillaume : Et puis tu ne traines pas trop avec les gens du milieu non plus…

Paul : C’est vrai.

Les critiques de la presse sont-elles importantes pour toi ?

Paul : Je sais que ce n’est pas très sain, mais je les regarde pas mal. Peut-être un problème de reconnaissance. Ca me fait plaisir de voir qu’on aime ce que je fais, parce qu’en fait, j’étais très nul à l’école, et là, de voir des avis positifs quant à ce que je fais, ça me rend un petit peu heureux.

Tu es plutôt chanceux, les critiques sont très bonnes.

Paul : J’ai eu des petites critiques mauvaises, mais plus sur de la forme que sur la musique en elle-même. Alors c’est vrai que ca peut m’affecter, parce que ma musique, c’est moi…je dois être un peu trop sensible.

Toi qui aimes tant le cinéma, tu n’as jamais pensé à diriger toi-même l’un de tes clips ?

Paul : Non…(avant d’être interrompu).

Guillaume : Super idée !…Ca se fait vachement en plus.

Paul : J’ai voulu faire des études de cinéma pour être réalisateur, mais il faut être fort pour diriger son équipe, et je ne le suis pas trop, je n’aime pas donner des ordres, je ne sais pas m’imposer pour que les gens suivent.

Y aurait-il un réalisateur à qui tu aimerais confier ce travail ?

Paul : Celui qui a fait le clip When I grow up de Fever Ray (Martin de Turrah ndlr) avec la gamine dans la piscine…ca irait bien avec ce que je fais.

Et poser ta musique sur la B.O d’un film ?

Paul : Complètement. J’ai faillit le faire pour un petit film indépendant, qui a eu des problèmes de production. J’étais chaud mais c’est impressionnant, tu peux aussi faire que le film soit bon ou pas. Sur le coup je me suis dit que j’étais peut être encore un peut trop jeune pour participer à un tel projet.

Quels sont tes réalisateurs favoris ?

Paul : Terrence Malick , Gus Van Sant, Tarkovski

Et un film culte ?

Ghost Dog, de Jarmusch.

Pour finir, peux-tu nous donner une petite anecdote sur toi ?

Guillaume intervient : Il est fan de Glee ! (une série américaine qui connaît beaucoup de succès ndlr).

Paul : C’est vrai…je suis fan. J’en regardais un épisode encore tout à l’heure. Je suis amoureux de la pompom girl, elle est magnifique et elle chante super bien! Dès qu’ils se mettent à chanter, je me mets à chanter…Tu vois, je fais de la musique sombre mais je chante devant Glee !

http://www.myspace.com/mondkopfonthemoon

 

Marine

Bo’tox offre son dernier lifting au Pantiero

14 Août

Issu de la moitié de Tekel (Julien Briffaz) et de Cosmo Vitelli (Benjamin Boguet), Bo’tox vient au Pantiero pour roder sa prestation scénique. Si Julien et Benjamin sont accompagnés de deux musiciens supplémentaires sur scène,  c’est seuls que les deux producteurs viennent défendre leur nouveau projet électro-pop devant les journalistes.  A noter que l’interview formelle a été suivie d’une invitation bien sympatoche dans leur loge pour discuter vinyles. Tout simplement charmants.


Votre visuel, vos noms de chansons… Le dénominateur commun est la voiture. Vous aimez les bagnoles ?

On n’en a rien à foutre en fait ! C’est une sorte de mythologie qu’on essaie de construire. C’est la voiture, mais ça aurait pu être autre chose. Dans la musique électronique, on cherche quelque chose de désincarné, brutal, conceptuel. Ce n’est pas nouveau, Kraftwerk l’on fait avec Autobahn.

Vous êtes tous les deux membres d’autres projets électro (Tekel et Cosmo Vitelli). On a l’impression que l’infidélité est de plus en plus répandue dans ce type de musique, non ?

Sur la scène électronique, on a des moyens de production assez réduit. On s’est vite rendu compte qu’à deux, ça pouvait faire l’affaire. C’est un genre musical qui fonctionne à l’économie. On se définit plus comme des producteurs au sens large. On fait des rencontres, et des nouveaux projets se montent. A Paris, tout le monde bosse au même endroit ou presque. Para One est notre voisin par exemple. Nos relations sont complètement incestueuses : tout le monde se tourne autour, les groupes sont toujours satellites d’autres.

Votre musique, sur une base électronique, tend vers quelque chose de plus organique sur scène. Plus pop ?

Effectivement, on veut vraiment être un groupe de musique à part entière. Sur scène, on est basse, batterie, claviers, guitares, percus. On ne souhaite pas être rattachés à une scène électro spécifiquement. D’ailleurs le concert de ce soir est un rodage pour notre tournée à partir de la rentrée, le clavier de Poni Hoax nous rejoindra. Quelque part, ça influence l’album qui sera pop au sens large.

En parlant de pop, « Blue Steel » est habitée par une voix féminine incroyable, qui tranche avec d’autres morceaux instrumentaux. Comment se passent vos collaborations ?

Artistiquement, ça se passe toujours mieux avec les gens que l’on connaît auparavant. Dans le cas de « Blue Steel », c’est Anna Jean, chanteuse du groupe folk Domingo, qui donne ce côté pop retro au morceau. Ce sont toujours des rencontres avant d’être de la musique. Quatre morceaux seront chantés sur l’album.

Maxime

 

 

THE RAPTURE, LA VOIX DE L’EXTASE

14 Août

D’une tête d’affiche avare de scène depuis près de quatre ans, le public en attend beaucoup. Peut-être trop parfois. D’autant que The Rapture a subi un changement de line up (Matt Safer, bassiste et deuxième chanteur, a quitté le groupe en juillet 2009). Bref, on est impatient mais un peu perplexe en même temps. Fort heureusement, à peine montée sur scène, la formation new-yorkaise nous rappelle qu’elle maîtrise l’art de la scène avec brio. Débutant le set par le combo gagnant et ultra dansant qui ouvre également leur troisième album (Pieces Of The People We Love), à savoir « Don Go Do It »« Pieces Of The People We Love » et le tube « Get Myself Into It », The Rapture annonce la couleur : la machine à tubes est en marche. Comme toute bombe dancefloor ultra efficace qui se respecte, le son est parfaitement calibré mais les lumières sont tout bonnement dégueulasses. Le ton est lancé donc : on en prendra plein les oreilles mais pas plein les yeux (du moins pas de cette manière). Le parti pris de faire danser la foule continue avec des pépites hyper catchy comme « Killing », sur lequel on frôle l’extase,      « Whoo ! Alright – Yeah Huh »« House Of Jealous Lovers ». Luke (chant) est tellement surexcité de jouer qu’il décide de slammer à plusieurs reprises. Vitto cogne sur ses caisses comme jamais et Gabriel jongle entre les percus, le clavier et le saxo comme un chef. Bref, on se dit qu’on ne tiendra bientôt plus sur nos pattes. Et la crise d’épilepsie arrive en effet avec le très disco-punk “Echoes”. Pour se relever de ce choc, The Rapture choisit de nous transporter avec « Open Up Your Heart », lorgnant dangereusement du côté des chansons de lover. En interview, ils nous avaient promis un morceau du nouvel album. C’est chose faite, et bien faite, avec « Sail Away ». On a déjà hâte d’avoir le reste sur nos platines l’année prochaine. Petit clin d’œil à l’un de leurs amis, « No Sex For Ben » a un faux air de hip hop revisité à la sauce électro. Ca groove sur le toît du Palais des Festivals ! Afin de nous faire planer pour la fin de soirée, le set se terminera sur « Olio », hymne new wave, dark et noisy. Parfait. Jouissif même. On regrette déjà que ça se termine, mais le groupe n’avait qu’une heure. Et on se dit que ça valait le coup d’attendre aussi longtemps.

Ophelie