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Bo’tox offre son dernier lifting au Pantiero

14 Août

Issu de la moitié de Tekel (Julien Briffaz) et de Cosmo Vitelli (Benjamin Boguet), Bo’tox vient au Pantiero pour roder sa prestation scénique. Si Julien et Benjamin sont accompagnés de deux musiciens supplémentaires sur scène,  c’est seuls que les deux producteurs viennent défendre leur nouveau projet électro-pop devant les journalistes.  A noter que l’interview formelle a été suivie d’une invitation bien sympatoche dans leur loge pour discuter vinyles. Tout simplement charmants.


Votre visuel, vos noms de chansons… Le dénominateur commun est la voiture. Vous aimez les bagnoles ?

On n’en a rien à foutre en fait ! C’est une sorte de mythologie qu’on essaie de construire. C’est la voiture, mais ça aurait pu être autre chose. Dans la musique électronique, on cherche quelque chose de désincarné, brutal, conceptuel. Ce n’est pas nouveau, Kraftwerk l’on fait avec Autobahn.

Vous êtes tous les deux membres d’autres projets électro (Tekel et Cosmo Vitelli). On a l’impression que l’infidélité est de plus en plus répandue dans ce type de musique, non ?

Sur la scène électronique, on a des moyens de production assez réduit. On s’est vite rendu compte qu’à deux, ça pouvait faire l’affaire. C’est un genre musical qui fonctionne à l’économie. On se définit plus comme des producteurs au sens large. On fait des rencontres, et des nouveaux projets se montent. A Paris, tout le monde bosse au même endroit ou presque. Para One est notre voisin par exemple. Nos relations sont complètement incestueuses : tout le monde se tourne autour, les groupes sont toujours satellites d’autres.

Votre musique, sur une base électronique, tend vers quelque chose de plus organique sur scène. Plus pop ?

Effectivement, on veut vraiment être un groupe de musique à part entière. Sur scène, on est basse, batterie, claviers, guitares, percus. On ne souhaite pas être rattachés à une scène électro spécifiquement. D’ailleurs le concert de ce soir est un rodage pour notre tournée à partir de la rentrée, le clavier de Poni Hoax nous rejoindra. Quelque part, ça influence l’album qui sera pop au sens large.

En parlant de pop, « Blue Steel » est habitée par une voix féminine incroyable, qui tranche avec d’autres morceaux instrumentaux. Comment se passent vos collaborations ?

Artistiquement, ça se passe toujours mieux avec les gens que l’on connaît auparavant. Dans le cas de « Blue Steel », c’est Anna Jean, chanteuse du groupe folk Domingo, qui donne ce côté pop retro au morceau. Ce sont toujours des rencontres avant d’être de la musique. Quatre morceaux seront chantés sur l’album.

Maxime